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Airbus Nantes et St Nazaire : good news, l'A350 est lancé
Sam 02 Déc 2006, 09:37
Copyright OF - 2 décembre 2006
A350 : du boulot pour Nantes et Saint-Nazaire
Airbus a le feu vert industriel pour ce long-courrier de moyenne capacité. EADS l'a décidé.Bonne nouvelle pour les usines de Loire-Atlantique.
« Le lancement de l'A350, c'est une bonne nouvelle pour les sites de Loire-Atlantique, se réjouitle Nantais Christian Brizais, de la CFDT. Cela donne du travail aux usines de Nantes et Saint-Nazaire. Et ça évite de laisser Boeing seul sur le créneau des avions de milieu de gamme. » Le projet revu et corrigé verra donc le jour : c'est un long-courrier, qui pourra transporter jusqu'à 350 passagers. Une nouvelle qui mettra du baume au coeur des 6 000 salariés de l'aéronautique dans la région, sans doute inquiets depuis le retard pris par le programme A380.En Loire-Atlantique, Airbus se prépare depuis plusieurs mois au lancement de l'A350, destiné à concurrencer le 787 « Dreamliner » de Boeing. L'usine de Nantes fabriquera le caisson central de voilure, élément clef à la jonction des ailes et du fuselage. Pour cela, un bâtiment de 10 000 m2 est en cours de construction sur un total de 30 000 m2 prévus. Airbus a annoncé, en février, un investissement de 200 millions d'euros sur cinq ans pour ce programme. Avec des emplois à la clef : on parle de 300 à terme dans le département, chiffre qui n'a pas été confirmé par la direction.Vers l'arrivée de sous-traitants Le lancement de ce programme pourrait aussi entraîner l'arrivée de sous-traitants. Le groupe toulousain Latécoère a retenu un terrain de 3 hectares près de l'usine Airbus de Nantes. Il compte prendre sa décision mi-2007 sur une éventuelle implantation : l'usine dédiée aux composites ouvrirait alors mi-2009, avec une cinquantaine d'emplois au démarrage.Le groupe américain Hexcel compte, lui, lancer début 2007, à côté du site de Nantes, la construction d'une usine de fabrication de composites, en l'occurrence des nappes carbone, moyennant un investissement de près de 10 millions d'euros. Opérationnelle au dernier trimestre 2007, elle emploiera dans un premier temps dix à douze personnes, recrutées pour la plupart à Nantes. « Nous nous installons là, afin d'accompagner l'usine Airbus de Nantes dans le développement de ses productions : notamment l'A380 et l'A350, qui comportent une part importante de composites », explique Vincent Beynier, le directeur général délégué d'Hexcel composites.Nantes, pôle européen et mondial des composites : c'est la stratégie du directeur de l'usine Airbus de Nantes, Gérald Lignon. Il l'a rappelée vendredi lors de réunions avec l'ensemble des 2 000 salariés du site.À Saint-Nazaire, la construction d'un hangar spécifique est également prévue sur le site de Gron : « Nous comptons sur les aménagements intérieurs de l'A350 pour nous fournir du travail, notamment pour la pointe avant et le tronçon central, prévoit le Nazairien Yvonnick Dreno, de Force ouvrière. Mais il y aura de la bagarre autour du partage des tâches : les sous-traitants vont tenter de garnir leur carnet de commandes. »Cyrille PITOIS etJacques SAYAGH.
Ouest-France
A350 : du boulot pour Nantes et Saint-Nazaire
Airbus a le feu vert industriel pour ce long-courrier de moyenne capacité. EADS l'a décidé.Bonne nouvelle pour les usines de Loire-Atlantique.
« Le lancement de l'A350, c'est une bonne nouvelle pour les sites de Loire-Atlantique, se réjouitle Nantais Christian Brizais, de la CFDT. Cela donne du travail aux usines de Nantes et Saint-Nazaire. Et ça évite de laisser Boeing seul sur le créneau des avions de milieu de gamme. » Le projet revu et corrigé verra donc le jour : c'est un long-courrier, qui pourra transporter jusqu'à 350 passagers. Une nouvelle qui mettra du baume au coeur des 6 000 salariés de l'aéronautique dans la région, sans doute inquiets depuis le retard pris par le programme A380.En Loire-Atlantique, Airbus se prépare depuis plusieurs mois au lancement de l'A350, destiné à concurrencer le 787 « Dreamliner » de Boeing. L'usine de Nantes fabriquera le caisson central de voilure, élément clef à la jonction des ailes et du fuselage. Pour cela, un bâtiment de 10 000 m2 est en cours de construction sur un total de 30 000 m2 prévus. Airbus a annoncé, en février, un investissement de 200 millions d'euros sur cinq ans pour ce programme. Avec des emplois à la clef : on parle de 300 à terme dans le département, chiffre qui n'a pas été confirmé par la direction.Vers l'arrivée de sous-traitants Le lancement de ce programme pourrait aussi entraîner l'arrivée de sous-traitants. Le groupe toulousain Latécoère a retenu un terrain de 3 hectares près de l'usine Airbus de Nantes. Il compte prendre sa décision mi-2007 sur une éventuelle implantation : l'usine dédiée aux composites ouvrirait alors mi-2009, avec une cinquantaine d'emplois au démarrage.Le groupe américain Hexcel compte, lui, lancer début 2007, à côté du site de Nantes, la construction d'une usine de fabrication de composites, en l'occurrence des nappes carbone, moyennant un investissement de près de 10 millions d'euros. Opérationnelle au dernier trimestre 2007, elle emploiera dans un premier temps dix à douze personnes, recrutées pour la plupart à Nantes. « Nous nous installons là, afin d'accompagner l'usine Airbus de Nantes dans le développement de ses productions : notamment l'A380 et l'A350, qui comportent une part importante de composites », explique Vincent Beynier, le directeur général délégué d'Hexcel composites.Nantes, pôle européen et mondial des composites : c'est la stratégie du directeur de l'usine Airbus de Nantes, Gérald Lignon. Il l'a rappelée vendredi lors de réunions avec l'ensemble des 2 000 salariés du site.À Saint-Nazaire, la construction d'un hangar spécifique est également prévue sur le site de Gron : « Nous comptons sur les aménagements intérieurs de l'A350 pour nous fournir du travail, notamment pour la pointe avant et le tronçon central, prévoit le Nazairien Yvonnick Dreno, de Force ouvrière. Mais il y aura de la bagarre autour du partage des tâches : les sous-traitants vont tenter de garnir leur carnet de commandes. »Cyrille PITOIS etJacques SAYAGH.
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